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Le Rajasthan, nous on s'détend

25 août 2007

Home sweet home (Delhi-Amman-Paris-Palaiseau-Echirolles)

R7825001En avant pour le voyage interminable, départ Delhi à 6h30, arrivée Paris à 17h, avec en plus le décalage horaire je vous laisse faire le calcul mais ça fait au moins 36h! On fait escale à Amman pour rentrer aussi. On dort dans les aéroports, Estelle sur un banc, Papa par terre à côté, et Maxime dessous! Apres notre indianisation, on est décomplexés, dormir par terre ça se fait tout le temps!
On revoit le même épisode de Futurama dans l'avion, la Royal Joardanian est vraiment nulle pour la vidéo... Et enfin on arrive à Paris où le climat est très agréable: il ne fait que 35°C et quasiment pas humide! Même le RER surpeuplé ne nous incommode pas (enfin pas trop), on regarde en rigolant les gens suer et dire que c'est absolument insupportable...
Retour sur Palaiseau, on ramasse Jacqueline en passant, comme ça on peut lui montrer tout ce qu'on a ramené, on commande des pizzas (comme on l'a invitée et qu'on est polis, on la laisse payer) et au dodo... Retour sur Grenoble le lendemain pour les garçons.

Et voilà! On va mettre des photos quand Papa les aura triées pendant des heures, et même des vidéos!

Vous avez des questions? Pour plus de détails, alain.comment.free.fr, et à l'année prochaine pour de nouvelles aventures!!

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24 août 2007

Bazar et bouchons (Agra-Delhi)

On se lève tot pour aller à la gare, pour pouvoir ensuite attendre le train une demie heure parce qu'il est en retard, et au final il s'arrête tellement peu de temps qu'on manque de le rater, il est déja en marche quand on saute dedans!

On répond au questionnaire de satisfaction Arvel, on a 10 minutes pour rendre les copies et les questions sont difficiles: avez vous bien perçu la particularité d'Arvel? (Il nous paye l'apéro?) Comment percevez-vous le rôle de l'animatrice? (Elle nous emmène voir des gourous et elle monte debout sur le toit deR7824022s taxis pour ficeler les bagages.)

A Delhi on prend la voiture pour aller a l'hôtel, puis pour aller manger, puis pour se coincer dans les bouchons en allant au bazar, pendant des heures... On se régale au salad bar quand meme, typiquement américain, avec de la SALADE VERTE et des pâtes au PISTOU, et certains ont le temps de se ballader en velo rickshaw et de trouver... des posters de Ganesh et de Sharukh Khan notre idole à toutes! On regalère pour retrouver tout le monde et on rentre s'affaler a l'hôtel en comptant nos roupies pour en avoir ni trop ni pas assez au moment de partir.

On envisage d'aller au ciné, comme ça on aura passé le temps jusqu'à minuit, pour repartir pour l'aéroport à 2h du mat, sauf que non, on a la flemme, on mange le soir a l'hôtel, et Céline met sa belle robe et on lui offre deux bracelets trop magnifiques. On va se coucher, pour une nuit de 2 heures...

23 août 2007

Taj mahal (Agra)

On commence la matinée par notre oeuvre charitable du voyage: on rend visite aux soeurs de la charité, l'organisation mise en place par Mère Teresa, qui recueille les plus démunis. Et ils sont démunis. Il y en a de tous les âges, beaucoup handicapés... Ca secoue. On donne des sous pour se donner bonne conscience et compenser tous les enfants des rues à qui on n'a rien donné par principe, en se disant qu'ici notre argent sera mieux employé, mais on n'a pas l'impression d'avoir fait avancer le schmilblick, on se sent encore plus depassés par le problème de la pauvreté. C'est pas la petite mission catholique qui va changer toute la societé indienne... On a vu tout de même un nombre impressionnant de mendiants, d'éclopés, de gens qui dormaient dans la rue, de familles qui vivaient dans des tentes en sac poubelle sur le bord de l'autoroute, tout ça donne une impression de grande misère. La mendicité est apparemment très décomplexée, ce n'est pas quelque chose de honteux, ce que nous envisageons comme une dernière extrémité, mais plutôt un métier assez répandu. Les parents poussent leurs enfants, sous nos propres yeux, à nous demander de l'argent. On a même vu une mère apprendre à son bébé à tendre la main vers nous alors qu'il était bien trop petit pour comprendre ce qu'il était en train de faire. Tout ça nous remue, nous rend perplexes, parfois fâchés, de plus en plus méfiants. On a l'impression d'être des vaches à lait plus que des êtres humains, puisqu'il faut rajouter à la mendicité tous les petits pourboires quémandés dans tous les sens pour toutes sortes de services imaginaires. C'est à la fois énervant et culpabilisant. Le voyage touche à sa fin et on a l'impression d'avoir eu principalement des contacts commerciaux avec les indiens, quand il ne s'agissait pas de mendicité. Nous n'avons en fait pas vu les classes moyennes et aisées, à part la famille d'hôteliers de Mandore.

On viste ensuite Agra comme des touristes normaux: le fort rouge, le baby taj. On pique-nique dans ses jardins, il est petit mais très joli et surtout très calme: on vient de traverser un pont en touktouk, c'était épique, très rigolo, et trèR7823062s bruyant! Maxime se fait mordre par un écureuil.

Et enfin.... le TAJ MAHAL! C'est aussi beau qu'on l'espérait. C'est très bien présenté en fait, on a une belle perspective, un reflet dans le plan d'eau... Comme un palais en chocolat blanc, avec les grandes portes qui entourent les jardins en vanille-framboise. Tout n'est pas parfait: les tapis en plastique qui suivent le chemin sont pestilentiels!

On prend notre presque dernier repas en ville, et Arvel nous paye l'apéro, merci Arvel!

22 août 2007

Resident Evil (Bharatpur-Agra)

On se lève à l'aube pour aller voir les oiseaux du Keoladeo National Park, la reserve ornithologique de Bharatpur, le seul truc d'ailleurs qui justifie son existence, à part ça ya des gens qui louent leur internet aux touristes et puis c'est tout... Ya aussi des sauterelles géantes, plein notre hôtel! Elles sont en guerre contre les fourmis, on en retrouve devorées le matin.

Mais ça vaut le coup, pour la réserve: on loue des rickshaw (à pédales pour pas faire de bruit!) et c'est parti sur la petite route toute plate toute droite qui traverse toute la réserve. On rencontre des perruches, des lapwings à 5 couleurs, des grandes aigrettes toutes blanches, des magic birds qui sont marron au sol et blancs quand ils volent, une nuée d'oiseaux tisserins tous jaunes qui construisent des nids en tuyauterie d'herbe, deux iguanes, une sympathique famille de singes, un marabout pour les chanceux, et des créatures venues de l'enfer: des tortues d'eau. Elles sont logées dans l'étang du temple, dans le parc, et nourries a coup de chapati qu'elles viennent gober quand le holy man les appelle. Elles ont dû jouer dans Resident Evil. On fait aussi la connaissance de Shamu, un jeune gazellou apprivoisé, qui aime bien les caresses et suit nos rickshaw de loin pendant toute la matinée!R7822054

S'ensuit une période de glande stratégique à l'hôtel et dans ses alentours, pour ne pas arriver trop tôt et avoir trop chaud à Fathepur-Sikri. C'est un palais érigé par Akhbar, le grand empereur moghol qui a unifié presque toute l'Inde (une célébrité, on le retrouve un peu partout). Il a même essayé de créer une nouvelle religion unifiée, syncrétique, avec un peu de chrétien, un peu de musulman, un peu d'hindou. Mais ça a jamais vraiment accroché. D'ailleurs il avait trois femmes, une de chaque religion, tout ca pour essayer de tenir son empire en un seul morceau! Comme la femme hindoue lui a donné un héritier, elle a un palais gigantesque, tandis que les deux autres ont à peine deux pièces!! Pas juste.

De nuit (forcément, à force de se retarder expres...) on arrive à Agra, où on se sépare des chauffeurs. Pour certain(e)s, c'est un déchirement, surtout d'avec l'assistant-chauffeur, qui ne veut pourtant pas partir avec nous dans les bagages!

Estelle est enfin touchée par l'épidémie de tourista (deux jours avant de partir, c'est rageant!) qui a descendu vraiment tout le monde, on n'a jamais vu autant de malades en tous genres dans un voyage! Estelle reste donc au lit avec Gaelle, et chez les autres on sent un gros ras le bol vis-a-vis de la bouffe indienne, tout le monde mange frites et pates! Il faut préciser qu'en demandant des macaronis au fromage on peut avoir n'importe quoi, par exemple un gratin de sauce blanche où nagent trois coquillettes. Forcément, un plat exotique comme ça, ils ne savent pas très bien le préparer...

21 août 2007

Death by chocolate!!! (Amber-Bharatpur)

Visite du fort d'Amber! On part à 7h pour pouvoir monter au fort en éléphant avant l'arrivée de la foule de touristes et surtout de petits marchands harceleurs. C'est très tot, après notre folle nuit de débauche dans la meringue...R7821076

Mais ça vaut le coup! L'éléphant, ça balance, c'est très doux, plus que le chameau, mais ça doit donner le mal de mer à la longue... Il doit y avoir au moins 50 éléphants, qui montent et qui descendent les touristes, de leur pas de sénateurs, ça fait une autoroute d'éléphants au ralenti... Pour info, pour pouvoir monter et descendre, il y a des quais d'embarquement prévus par le maharajah qui a construit le fort, Man Singh: des plateformes surélevees auxquelles on accède par un escalier, juste à la bonne hauteur, et hop sur l'éléphant! Et comme les portes sont larges et très hautes, on peut rentrer jusque dans la cour du palais à dos d'éléphant, comme le maharajah! Les éléphants ont l'air de rigoler moins que nous, ils se font beaucoup taper dessus par les éléphantwallah, apparemment ça coute cher à entretenir alors il faut les rentabiliser...

Le guide parle à peu près français, on visite donc notre enième palais. On apprend qu'il y a quatre maharajahs principaux au Rajasthan : à Jaipur, Jaisalmer, Jodhpur et Udaipur, et on constate avec satisfaction qu'on est tous allés les voir. Ca, c'est fait.

On va manger au Surya Mahal, un resto south indian, et on goute les crêpes géantes fourrées au patates masala, les dosa, servies avec plein de petits chutneys pour dipper, un vrai régal! En plus les serveurs sont sympas et RAPIDES (ça alors) et pour le dessert il y a du "Death by chocolate": un gateau surchocolaté, digne de Haagen Dazs. On est repu, à la grande satisfaction du serveur qui aime bien que ses clients soient happy! On est tous happy au final.

Et re bus, on se fait taper le cul sur une route en construction par une chaleur moite jusqu'à Bharatpur, où Gaelle arrive avec une grosse fievre, elle s'allonge et ne bouge plus...HS. On la gave d'antifièvres...

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20 août 2007

Chak De India! (Pushkar-Jaipur)

R7820007On se ballade le matin sur les ghats (les berges sacrées avec des escaliers et des gens qui se lavent). On se fait bien sûr sauter dessus par un monsieur qui veut nous faire faire une petite puja (prière) moyennant quelque roupies, il fait ca pour nous hein, c'est pour notre karma! On ramène du bazar des pierres, en obélisques, en boules et en boucles d'oreilles, ca ne coûte vraiment rien! Et bus bus bus jusqu'à Jaipur, où on essaye de se ballader sur MI Road, l'artère principale: grosse erreur. C'est pas fait pour, c'est très encombré, bruyant, klaxonneux, et on est constamment parasités par les vendeurs de marionnettes rajasthanies, de vraies teignes! En plus c'est dangereux: Maxime tombe entre les barreaux d'une grille d'égout, et s'y coince jusqu'au genou! Les trottoirs sont vraiment accidentés...

Resto au Copper Chimney, où le serveur veut absolument qu'on prenne des nan ou du riz avec les plats en sauce, parce qu'il y a de la sauce, et donc il faut des nan, vous comprenez, vous êtes surs que vous en voulez pas des nan, parce qu'il y a de la sauce avec le plat...

Et pour finir cinéma au Raj Mandir, mémorable! Le séance est à 21h30 et dure jusqu'à minuit bien sonné, avecsharukhkhan une entracte. C'est tout en hindi, une histoire d'équipe féminine de hockey, avec Sharukh Kahn le beau gosse national dans le rôle du coach, mais la moitié du groupe part à l'entracte, sans même attendre de savoir si les deux attaquantes vont se réconcilier et si l'équipe va gagner la coupe du monde en Australie et si le coach va pas être viré, bref, on s'ennuie pas! En plus la salle est grandiose, on dirait une omelette norvégienne rose et jaune pastel, et les spectateurs sont enthousiastes, on se croirait dans un vrai match de hockey (sur gazon, paske la glace c'est pas ca en Inde), mais dans une salle d'opéra dans une pièce montée de mariage au lieu d'un stade. C'est assez unique. On rentre en rickshaw, Céline conduit, et résultat on se perd, alors on demande la route à d'autres chauffeurs, et finalement on atterrit là où on voulait. Il est quand même bien une heure du mat le temps qu'on se couche!

19 août 2007

Pushkar

R7819030Bus bus bus... On s'arrête pour manger dans un routier vraiment indien, avec de la bouffe indienne pour de vrai qui enflamme la bouche: riz, chapati (galettes) et dal (soupe de lentilles), c'est traditionnel. On met le dal dans le riz et on le mange avec les doigts en l'enveloppant dans des bouts de chapati. Quand le dal est soft (ce n'est pas du tout le cas ici!) c'est bon!

Pushkar est une ville sacrée : la viande, les oeufs, l'alcool y sont interdits. C'est tout petit, il y a des temples partout (dont le seul temple de Brahma, le dieu créateur de la trinité hindoue Brahma-Vishnou-Shiva), un lac sacré, un marché à touristes, et parait-il des sadus sadiques qui essayent de nous forcer à payer des offrandes, mais on n'en a pas vu... On aime ou on aime pas, c'est quand même un peu creux quand on n'est pas pèlerin...

18 août 2007

Les marwaris du maharajah (Udaipur)

Journee libre a Udaipur. On croide une procession de pelerins de Shiva, habilles tout en orange (a chaque fois qu'on voit des pelerins orange, c'est pas des supporters hollandais c'est des supporters de Shiva) avec une carriole tiree par un cheval et tR7815033out, qui viendrait de Srinagar au Kashmir! 2000 km a pied, ca use, ca use... On va coller nos timbres a la poste : il faut prendre un petit pot de colle et un petit pinceau! On envoie notre fournee annuelle de cartes postales.

On part errer dans la vieille ville, tres bruyante avec des rues tres etroites, on doit constamment eviter les motos, les vaches, les pietons, c'est epuisant! On tombe sur le quartier des bijoutiers. On cherche des boucles d'oreilles en argent, mais c'est pas possible : c'est le quartier de l'or, donc ya pas d'argent, et c'est comme ca. Et de toute facon, l'argent visiblement c'est pas pour les boucles d'oreilles, c'est pour les bagues et les bracelets, c'est comme ca aussi. (Beaucoup de trucs sont comme ca en Inde, parce que ca a toujours ete comme ca.) Les femmes rajasthani s'installent par familles entieres chez les bijoutiers et se font presenter les collections en discutant. Comme on trouve pas d'eau en bouteille (c'est un truc de touristes, or on n'est pas dans un quartier a touristes!), on trouve un touktouk pour rentrer, et on prend meR7818030me une video paske c'est enorme.

Apres un petit passage chez le tailleur pour verifier l'avancement des travaux, on va faire du cheval chez le maharajah. On n'y croit pas trop au debut, mais c'est vraiment le frere du maharajah qui loue ses chevaux pour des balades, il a plus de sous... On est accueilli dans son ex-residence de chasse comme des amis, c'est sympa comme tout, les chevaux sont magnifiques (avec des oreilles en virgule, ce sont des marwari!) et la campagne toute verte est rafraichissante apres le bruit de la vile vieille ville. On regrette pa d'etre venus!

On regrette pas non plus le spectacle de danses folkloriques : les danseuses dansent avec des pots de feu sur la tete, avec des cymbales-nunchakus, avec des paons humains, et pour finir avec un empilement de 2m50 de haut de jarres a eau, visiblement ca pese!

17 août 2007

L'anniversaire de Sarkozy (Udaipur)

On est reveilles tot, les vitres sont fines et la rue bruyante! Les chiens indiens se mettent toujours sous les fenetres des touristes quand ils ont envie de gueuler toute la nuit.

On va voir le City Palace du coin, qui est comme d'hab le seul a n'avoir jamais ete pris par la force! Belle vue sur le lac Pichola. (Udaipur est la ville des lacs, romantique a souhait, et il fait frais sur les terrasses sur les toits!) On passe aussi chez le tout petit tailleur qui a une echoppe minuscule a moitie sur la rue, et on commande un penjabi et un haut de sari avec le tissu Mandorois.

Pour notre quartier libre, on part un peu au hasard, vers le musee des vintage cars du maharajah (qui s'appelle un maharana ici) : sa collec privee, avec son groom pour ouvrir les portes, et surtout il faut pas enlever le cache de l'ecusson royal parce que la maharani est pas dans la voiture.

On papote avec les commercants (trois paires de chaussures), un petit tour de touktouk pour revenir, unR7817022 petit tour de bateau sur le lac (on dirait Venise, sauf que pas pareil, "same same but different"), et on va faire une visite-demonstration-vente de peinture de miniatures, specialite du coin. Estelle revient meme avec Krishna et ses copines sur les ongles! (cf. photo...) L'artiste nous invite par la meme occasion a l'anniversaire du dieu-heros local, qui s'appelle Sakos-ji (pas Sarkozy mais presque!), et qui s'est battu pour l'independance du Mewar meme avec la tete coupee! On se ballade, de nit, de temple en temple, il y a des gens qui squattent, qui distribuent des sucreries, des musiciens qui jouent plein balles dans des sonos atroces qui ecorchent les oreilles de tout le quartier, bref, tout le monde est content...presque. Un des temples etait bati sur une parcelle que le proprietaire, un jain qui s'en fout du heros local, veut vendre, donc il a detruit le temple, alors les hindous l'ont reconstruit en temporaire, mais le jain veut pas leur revendre le terrain, alors ils squattent toute la nuit en faisant plein de bruit pour l'embeter.

On finit la soiree avec un pak (verre) de rum chez le peintre, qui discute tourisme et coreens (apparemment les coreens sont radins et ne veulent jamais parler ni visiter, on se demande pourquoi ils voyagent... Effectivement, on n'en a pas vu!)

16 août 2007

Une soeur et un gourou (Kulbalgarh-Udaipur)

Aujourd'hui on va visiter le fort de Kumbalgarh. (Avant de partir Estelle laisse deux barrettes a cheveux chez le vendeur de gateaux, pour sa femme, en echange de l'epingle a sari, ce qui aura des consequences...) Construit en 1443, il n'a jamais ete pris et comporte la deuxieme plus longue muraille du monde apres la muraille de Chine: elle serpente sur les pentres touffues de la vallee, on n'en voit pas la fin... Notre guide, en plus de nous expliquer qu'on droguait les elephants et qu'on les mettait sur le parking une fois qu'ils avaient enfonce les portes, nous montre l'arbre a brosses a dents: on peut se nettoyer els dents avec une branchette, ainsi que la lngues, et en plus ca aide a la digestion et ca rafraichit l'haleine, ce qui est bien lorsqu'on veut embrasser une femme, nous precise-t-il. La vue du haut du fort est magnifique, temples, murailles et ondulations des montagnes...

De retour au village, Alain se fait couper les cheveux par le coifeur du coin, sa tradition annuelle, et en rentrant on retombe sur le vendeur de gateaux et sa femme, qui est bien contente et veut emmener Estelle voir sa maison! Elle lui presente ses trois filles, lui offre un verre d'eau (aie), lui donne tout un repas (re-aie, ca pique! Mais Estelle mange tout avec le sourire), l'appelle sa soeur et lui tape la discute, ou a peu pres parce qu'elle ne parle pas vraiment anglais... Pour finir, elle lui fait essayer la robe de mariee de sa belle soeur, avec tous les bijoux, le maquillage, la totale, et va l'exhiber devant le village et le bus Arvel ou tout le monde attend la retardataire! Force photos et mercis, on leur enverra par la poste...

R7816096En route pour Udaipur. Il fait tellement agreable et la route est si belle qu'on escend du bus pour faire quelques kilometres a pied. Visiblement, les gens du coin n'ont jamais vus de touristes d'aussi pres... Alain rencontre un gourou, et on se fait tous embarquer pour visiter son ashram, une grande experience de "culture locale".

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